Le métier d’entraîneur c’est “20% de bonheurs et 80% d’embrouilles, de soucis et de conflits”. La définition vient du regretté Gérard Houllier, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football, entraîneur de l’OL, de Liverpool, décédé.

Entraîneur est en effet un métier qui peut vite tourner à l’obsession, où l’on se trouve très facilement dans la zone rouge, avec des moments de surmenages, des conflits, de fortes tensions.

Il exige de nombreuses compétences dont la prise de décision, couper avec la vie personnelle et professionnelle qui, on le sait, est extrêmement chronophage.  Il demande également de savoir accepter les erreurs, les échecs, créer une relation avec chaque joueur, inspirer, être un orateur impactant, envoyer un message fort, s’adapter à chaque joueur, trouver les leviers motivationnels de chacun . En tant qu’entraîneur,votre travail consiste à guider votre joueur sur la meilleure voie pour atteindre ses objectifs.

De plus, il existe de nombreuses façons différentes de communiquer et de nombreuses façons de progresser. Comprendre les besoins du joueur et la façon dont il se sent le plus à l’aise avec le traitement de ses progrès fait partie du travail. La compréhension des logiques motivationnelles collectives autour des notions d’équipes, de valeurs communes fédératrices et de fierté d’appartenance est également un atout indispensable dans les sports d’équipe.

La recherche de la performance, la rigueur, l’exigence, l’excellence, la prise de risque constituent des éléments qui caractérisent à la fois le monde du sport, et celui de l’entreprise, car le sport est un secteur qui se professionnalise depuis de nombreuses années.

C’est donc lune des missions de l’entraîneur que d’être à l’écoute de son joueur et de trouver le meilleur moyen de l’amener à faire ce qu’il doit faire pour être au sommet.
Trouver ce qui résonne pour eux : est-ce en mettant la pression ? En le rendant amusant? En s’asseyant et en leur expliquant pourquoi X aboutira à Y? En le faisant avec eux ?
Savoir ce qui doit être fait ne suffit pas. Tu dois trouver la meilleure façon de communiquer, d’attirer l’attention et le respect de tes joueurs, afin qu’ils puissent appliquer avec succès ce que tu veux qu’ils fassent.

Le hasard n’est pas un moteur de réussite. La réussite est quelque chose qui s’organise et se structure et aujourd’hui les possibilités sont multiples. 

Chaque entraîneur a son ADN. Entraîner un athlète ou une équipe c’est avoir une personnalité, sa propre vision du monde, un mode de fonctionnement personnel et il est impératif de clarifier tout ceci pour savoir dans quelle direction tu veux avancer. 

​Faire un coaching mental permet non seulement de clarifier énormément de choses sur tes objectifs, ton leadership, ton management, ton mode de fonctionnement, ta vision mais aussi permet de dépasser tes blocages.

Chaque grand entraineur se fait accompagner dans son évolution car pour aller vers l’excellence et obtenir les résultats qu’on souhaite, il faut impérativement faire le cumul de deux compétences clés : l’intérêt composé (ce que je fais, ce que je dois mettre en place pour réussir) mais aussi la gestion émotionnelle qui est majeure à savoir comment optimiser sa façon de gérer les conflits ou les situations difficiles.